5.11.06

Des corps dormants


Ce sont les mêmes combats
Ce sont les mêmes cris que tu viens pousser ici
Ceux-là même que tu n'oses pas dans ta vie
Pour ces raisons qui t'appartiennent

Laissons là tes désirs de mesures où tu te crois vainqueur
Parce que tu ne hantes que ceux que tu crois dominer
Laissons là tes désirs d'artistes, d'écrivains, ou Dieu sait quoi
Parce que qu'il suffit de suivre le chemin de ta langue
Laissons là tes désirs d'un corps amoureux
Puisqu'ici n'est qu'un lieu de traces

Que viens-tu chercher si ce n'est l'Amour ?

Perdu dans tes voiles
Quand verras-tu jusqu'où j'ai percé les Cieux ?
Je te montre mon chemin
A chaque note
Où est le tien ?
N'y a-t-il vraiment là que vaines distractions ?

Ici ne sont que des traces
Des ombres d'une réalité réduite à sa plus simple expression
Son plus petit fragment
Quand bien même tu serais le plus grand des génies intelligents
Le veau d'or t'aveugle
Tu l'as laissé tout avaler
Même les Livres
Même ta Parole
Tu te réduits à lui, l'univers dans ce même sac de noeuds
Paillettes de rien, paillettes de vent
Tu construis des équilibres instables où tu te crois être
Tu marchemalebroutes en qu'est quête d'un vin graal oublié
Multipliant des béquilles de pacotilles
Que j'ébranle d'un battement de cil, si je veux, sLv,
Et toujours tu m'exposes ta violence par mille formes
Qu'elle soit de haine, de dénigrement, de pitié, d'indifférence feinte puis effective
Une étiquette typo prix
Et c'est toi que tu nommes
Que tu élabores ici encore
Sabrant l'ouvert des chemins de Paix

Tu me donnes des formes imaginées
En ces lieux de doutes torpillant l'être
Tu sautes cul de jatte d'image par image
Poursuivégarant ton leurre et louant les magies
D'une machine technologique utilisée
Par un inconnu trop grand pour être vu
Que tu te permets d'écraser du bout du doigt
Misérable insecte
Ou que tu ranges par nasses entières sans aucun ajout de valeur
Idem un vulgaire trafiquant de guerres
Je connais un peu les échelles
J'y lis le Monde, sLv
Il y en a de très belles
Magnifiques
Il en existe dis mille autres ça ira ainsi

Que sais-tu de mes états d'âme ?
Mon coeur n'a de besoin
Que de Toi

Alors
Si par amour,
je te vois construire aux fils de tes désirs
Un corps au visage d'encre
Promis à des déconstructions douloureuses
Un monde d'illusion en chemin de déception
Que je le frappe et l'écroule
Parce que cela est possible
Ne jette donc pas avec les ruines
La Vérité qui le faisait naitre
Elle est toujours vraie
Que sais-tu
Pour le meilleur ou pour le pire
Que répètes-tu ? Où le fais-tu ?
Que cherches-tu à dire
A ton frère ?
A ta soeur ?

A ton égal

D'hier
D'aujourd'hui
De demain

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D'où je viens..... D'où je tiens :))) http://wizzz.telerama.fr/pixels Si vous imprimez d'ici, merci de penser aux sdfs, ces hommes au ciel pour tout toit. On va dire que c'est pour eux que je fais tout ça :))) En rang par trois je vous prie, bien gentillement. J'veux voir qu'une tête :))) Pas là, pas là, là