
Ils commencèrent à voir ce que je leurs disais
Ils commencèrent à me voir tel que j'étais
Tels qu'ils étaient eux-mêmes
Les images commencèrent à se fragmenter entre elles
De ce qu'ils appelaient réalité dans leurs aveuglements
Se glissèrent mille fines lignes noires qui allèrent grandissantes
La Nuit des Temps revenait au Jour
Qu'elle dut quitter pour une larme d'ombre
Leurs voutes s'écroulèrent doucement comme paillettes au vent
Elles glissèrent en réduction de sable entre leurs doigts
Tandis que relevant la tête
Relevant une poitrine si longtemps écrasée
Ils prenaient de plein être l'immensité du monde
L'Univers à témoin
Ils dirent : " je ne sais rien
Vraiment,
Je n'ai jamais rien su."
Puis, voyant leurs poussières reposer au sol
Ils prirent enfin le temps de se regarder
Ils n'étaient plus rien
Au grand Soleil
Ils étaient libres
Et moi aussi :)
sLv
Po po po pomme
~y !
3 commentaires:
Et ton veau d'or, je te le hache si fin que tu ne le reconstruiras pas avant des siècles et des siècles.
sLv
Hugh!
~y !
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