
Les feuilles sont tombées comme des pierres
Qu'un sol avide flambe pour de lentes enjambées
Floues les vagues en mémoires s'immiscent diluées
Rendues aux chemins d'éther pulvérisés
Combien sont-elles à être passées là, d'un regard perdu d'ailleurs
Je me souviens de toi
Qui du marronnier proclamant ses fruits
Ne voyais que la brune coque du voyage à venir
Délaissant les féériques nuances du maintenant
Oui
De toi aussi
Qui de l'arbre alloué à l'été finissant
Ne voyais que nostalgie d'un joyeux printemps
Impénétré de la douceur d'un adieu sans peur
Les mots se sont hasardés sans promesse
L'écran avide en fusionne les vaines dérisions
Là où des esprits magnétiques
S'entêtent à me souffler les mains
Ding !
Je frappe les sonorités mortes des sourds
Sur des cloches aux battants couvercles scellés
Vois! Les moutons ne sont que vagues duvets
Pleurant en des beffrois d'acier leur don oublié
Vitriolant l'étranger avant qu'il n'ouvre la porte
Les corbeaux s'envolent aux dessus des plaines photographiques
Ils racontent des histoires à me crever les yeux
Ils évoquent des cages d'oublis pour des lendemains de sang
Ils m'offrent des plumes noires que tu manges comme du plomb
Jouissant de morts réveillées tuées et moi
De rire sans toi
Le Temps m'a donné la poussière de tes cacas nerveux
J'ai bien assez de quoi pleurer
Tu ne crois pas ?
Ben...
Dong ! alors
:)))
~y
:)
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