
Je marche sur des landes aux vagues de pierre
Mes pas s'enfoncent jusqu'au cou c'est l'hiver
Quelques grains de sable passent de mon genou à l'arrière
J'avance
C'est la pluie le soleil les feuilles
Le cri étendu d'un oiseau dans la brume de mâche
Des esprits bariolés viennent ici danser aux ombres fortes
Les heures fixes enlacées des équinoxes ignorées
Je crois que quelques uns m'ont vu
"Feu follet" disent-ils d'un air savant
"Je n'étais pas sûr et il n'y a plus rien.
Juste un rêve que je n'ai pas suivi...
.
"Feu follet" oublient-ils, si vite repartis
Convaincus et pliés
Tic tic tac tac
Et garés frénétiques
Dans leurs rondes du Temps
4 commentaires:
mon bel ami,
feu fol est, oui...
mais comment pourrais-je t'oublier,
si point ne veux ?
Et moi, comment le pourrais-je et pourquoi ?
Je t'ai souvent dit de ne pas enfermer ton Amour dans la prison d'un corps.
Il est bien plus grand que cela
sur un air de je ne sais quoi....captée la lumière, sur un pas de danse, je les entends encore appeler, leur voix résonne là tout là bas, lui a tû ses pas, elle qui n'y est plus et moi qui comme toi y passe de temps à autre écouter leurs pas dans le brouillard...
La mesure de ce qui fut ne me rend pas nostalgique, je ne sais pas demain et j'en dégage les origines pour qu'elles soient sans ombre et après de même
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