Découverte

Quand je prends un outil, je gribouille toujours un peu au début, pour me libérer la main.


J'ai envie de fluide. Je prends mon stylo prévu pour. C'est la première fois que j'écris avec. Chez moi, les trucs pointus, c'est plutôt pour dessiner. D'ailleurs, ce que j'écris maintenant est illisible et sans correcteur orthographique. J'ai pas le stock d'infos, ma mémoire sous la main. Je parlerai de la calculatrice et de ce qu'elle a évacué une autre fois, sLv. J'ai l'impression d'être un vieux pachyderme qui a oublié qu'il savait jouer de la trompe :))) Oui, le smiley de contexte, je le mets à l'écrit.
J'ai envie de fluide et de froid.
Comme une ultime précision.
Un poil de vérité qui me dirait : c'est bon. Vas-y mon gars !
J'ai jamais vu un arbre pousser en carré.
J'en ai vu se suicider ? Non.
La différence entre un ange et un arbre ? Aucun ne parle.
Ils sont tous les deux magnifiques dans leurs adorations. L'un de Dieu, l'autre de la Vie. Du soleil. De l'eau. C'est bien pareil suivant le point de vue. L'axe si tu préfères.
Que veux-tu encore sectionner ? Si tu n'es pas croyant, remplace Dieu par l'univers et vois ta poussière dans l'infini~
Ca ne change rien au fait.
Je ne peux pas Le penser, encore moins Le parcourir, sans Amour.
Ce serait ne pas L'aimer, ne pas m'aimer au retour des pommes.
Ce serait ne pas t'aimer, Toi, dont je ne sais rien.
J'ai appris cela.
Non. Je l'ai réappris. Mon enfant, mon Jésus perso si tu préfères, ne m'avait jamais quitté. C'est moi qui était parti et ne le savait plus. Donc là je dessine l'image qui se forme très en deçà du possible souhaité. Je prend un autre support que je couvre d'épaisseurs. Je remplis une seringue. Ce serait comme de fines coulées sur un océan pâteux-liquide, s'enfoncer mais pas trop. Avant séchage complet, je rajouterai de l'eau, pour que s'étalent, s'étirent, se lovent des ailes épousant les reliefs en douces couleurs, en voiles teintes. A ce stade, si tu veux, tu peux en faire quelques unes, pour voir. Puis, prenant un pinceau ou une autre forme, je contacterai en quelques endroits les couches entre elles, emballerai une fois encore, une multitude illusoire et réelle, pour un voyage dont je ne sais l'arrivée, heureux de Ta présence.



Et toi là-bas, ton désir refoulé comme un poisson qui pue, met le voir en berne, ou tout en haut, cinq minutes, ça me fera des vacances.
Chalut bien :)